…Si l’on peut parler de réponse… Voir les questions que nous posions et qui demeurent non entendues… ou non traitées : voir notre lettre en ligne. NB : une réponse identique a été faite au psdt de la FLAREP.
Monsieur le Président,
Vous m’avez fait part de vos inquiétudes quant à la place des langues régionales dans le cadre de la réforme du baccalauréat et du lycée dont les textes ont été examinés en Conseil supérieur de l’éducation et qui feront l’objet d’une publication prochaine au Journal officiel de la République française et au bulletin officiel de l’éducation nationale.
Le cadre d’enseignement des langues régionales au lycée n’est en rien modifié par la reforme du baccalauréat.
L’enseignement des langues vivantes A et B dans les enseignements communs et de la langue vivante C dans les enseignements optionnels permettent aux élèves qui le souhaitent de disposer du même volume horaire d’enseignement qu’aujourd’hui en langues régionales.
Pour le baccalauréat général, il sera toujours possible pour le candidat de choisir une langue vivante régionale en tant qu’enseignement commun au titre de la langue vivante B, et également en tant qu’enseignement optionnel, au titre de la langue vivante C.
En ce qui concerne spécifiquement la voie technologique, dans toutes les séries, le choix d’une langue vivante régionale demeurera possible au titre de la langue vivante B dans les enseignements communs. Pour l’enseignement optionnel, le choix d’une langue vivante régionale, au titre de la langue vivante C sera toujours proposé dans la Par ailleurs, il importe de noter que la langue vivante régionale choisie au titre de la langue vivante B bénéficiera d’un coefficient plus important qu’auj0urd’hui. En effet, elle constituera dans ce cas l’un des six enseignements communs évalués en épreuves communes de contrôle continu et qui représenteront ensemble un coefficient de 30 sur 100, soit pour la langue régionale un coefficient de 5, auquel s’ajoutera un coefficient de bulletin de l’ordre de 1, soit au total un coefficient de l’ordre de 6 sur 100.
L’ensemble de ces éléments sera précisé dans de uturs documents de communication
institutionnelle du ministère, portant notamment sur le contrôle continu.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations distinguées.
Jean-Michel BLANQUER