Compte-rendut del CREO del CAEOC de l’academia de Tolosa.
Divendres 13 de decembre de 2024
Lòc : Rectorat de Tolosa
Orari : de 10:35 a 12:30
Dossièr rectoral d’acompanhament del CAEOC :
Eléments pour le CAEOC du 13 décembre 2024_1
Ambient : Malgrat los problèmas reals evocats pels sindicats, Òc-Bi, OPM, IEO e CREO totes vegèron lo cambiament d’atitud del novèl IPR d’occitan, Tierrí Docina qu’ensagèt de donar de vam al rescontre amb una volontat de dialòg. Mas, fin finala, la carga del rector en fòrma de conclusion agressiva contra lo president del CREO mostrèt que lo bilanç de l’ensenhament de l’occitan, magrinèl, es pas la prioritat de Mostafà Forar.
Presents fisicament : Mostafà Forar (rector), Fabienne Tajan (Secretària Generala), Tierrí Docina (IPR Òc), Farid Djamal (DASEN 32), E. Isopet (pdt CREO TLS), N. Rei Bèthvéder (sg CREO TLS), V. Lago (FSU), S. Manzato (FSU), Lèo Cròs-Humbert (IEO), V. Ribièra (Emplegat Region OPM), Jérôme MONAMY (Elegit Region OPM), M. Rallu (Òc-Bi), G. Lagalaja (OPLO), Calandreta e d’autres qu’avèm pas indentificats.
Present en linha : N. Falxa (OPLO), MF Ribalh (CD32), P Vergonhan (CD31), C. Le Normand, MB Morhain, Romanhac, S Gross, S Landes, N Guerra, H Gault, S Pugin, B Pèr-Molièr (Cap’òc), DSDEN 65, Compairac (FSU), V Boubekeur, C Nolhan (SGEN), C Le Point (UNSA), F Berlou (Inspé), S Sarraute, M Duprat, Clajus, H Jourde, S Eskenazi.
Declaracion liminàrias
La region Occitania-Pirenèus-Mediterranèa (OPM), per la votz de J. Monamy, interven sus la politica en favor de l’occitan de l’OPM. Un elegit regional parla del projècte de Seccion bilingua (SB) a Bessièras. Ditz que i a pas pro d’ensenhament de l’occitan dins lo 31.
FSU declaracion de S. Manzato :
« Nous avons déjà beaucoup évoqué les différentes problématiques de l’enseignement de l’occitan dans l’académie lors des CAEOC précédents. Nous nous en tiendrons donc aux points qui nous interrogent en cette rentrée 2024 :
L’enseignement bilingue occitan dans l’académie de Toulouse représente une véritable richesse pour notre patrimoine culturel et linguistique. Dans une région où la langue occitane a traversé les âges, l’implantation de ces écoles bilingues permet non seulement de préserver cette langue, mais aussi d’offrir aux élèves un accès à une culture territoriale. L’occitan, comme langue régionale, continue de trouver sa place au sein de l’école publique, en tant qu’outil d’ouverture au monde et de transmission d’une histoire et d’une identité collective. Cependant, le développement de ces structures reste trop limité, avec des créations de sites lentes et parfois laborieuses. C’est souvent sous l’angle assez défavorable des ressources humaines qu’on évoque les écoles bilingues. Pourtant l’accroissement de sites 1er degré répondraient aussi à la nécessaire attractivité. Des étudiants imagineront plus facilement de se former si les postes potentiels des 15 années suivantes ne se réduisent pas uniquement à quelques écoles dans leur département ;
La difficulté de recrutement des enseignants tant dans le 1er que dans le 2nd degré est toujours d’une actualité brûlante ;
L’offre de formation pour les élèves manque de cohérence et ne permet pas de proposer assez de parcours complet (de la maternelle à l’université) pour assurer le renouvellement du vivier de futurs enseignants ;
Nous demandons que le dispositif Ensenhar (puisqu’il existe) fasse l’objet d’une réflexion sur la formation des enseignants et que celle-ci soit prise en charge par l’université (comme dans l’académie de Montpellier) et non par une officine privée et que les enseignants ainsi formés ne prennent en charge que l’enseignement de DNL et non celui de langue ;
Enfin, nous nous inquiétons au sujet de la dotation qui nous sera allouée pour la RS 2025. En effet, en l’absence de budget et en période de disette, nous craignons de faire les frais des économies.
Soyez assurés, Mesdames et Messieurs, de notre attachement à l’enseignement de l’occitan à l’école publique. »
E. Isopet CREO TLS : « Monsieur le Recteur, merci de nous convier à ce CAEOC et merci beaucoup à toutes les personnes qui donnent de leurs temps aujourd’hui pour participer à cette instance.
Comme d’habitude, nous allons faire le point sur les chiffres de la rentrée concernant l’enseignement de l’occitan dans l’académie de Toulouse. Pourquoi ?
La réalité, nous la connaissons déjà. Nous la connaissons depuis des années. Nous avons partagé le constat lors du bilan de la Convention État-Région organisée par l’OPLO le 5 septembre dernier.
Alors, quel futur ? Le futur est défini lors des « groupe de travail départementaux » qui précèdent de CAEOC. Qu’en est-il ressorti ? « il n’est pas question de développer l’enseignement de l’occitan ». Tout au plus peut-on parler de « conserver l’existant » « conforter » « consolider ». Mais pas plus. Éventuellement « plus d’initiation, de sensibilisation ». Mais soyons sérieux. Apprendre une chanson en phonétique, cela suffit-il à transmettre une langue et une culture ? Suffit-il de chanter ‘Apibeurdétouyou’ pour maîtriser la langue du commerce international ? Suffit-il de savoir brayer La Marseillaise pour être un bon citoyen français ?
Pourtant, pour l’enseignement de la langue régionale (je parle bien enseignement de langue, c’est à dire des heures dédiées à former des locuteurs) le cadre légal, c’est à dire la Constitution, la loi à travers le Code de l’Éducation, la convention État-Région, la circulaire ministérielle de décembre 2021 et la votre Monsieur le Recteur, n’a jamais été aussi clair… et si peu appliqué. Paradoxalement, on ne cesse de louer les excellents résultats de l’enseignement bilingue français-occitan, les réels bénéfices qu’en tirent nos enfants. Alors pourquoi le réserver à moins de 2 % des élèves de notre académie ?
Que demandons nous ?
L’application de la loi. La loi, expression de la volonté du peuple, votée par ses représentants (de tout bord, hormis les extrêmes). Loi qui précise que l’on doit aller vers une offre généralisée de l’enseignement de la langue régionale.
Appliquer la loi, pour des agents de l’État, cela va de soit. Mais pour quelle raison profonde ? On entend dire par certains que l’enseignement de l’occitan ne serait pas indispensable puisqu’il ne s’entend pas dans l’espace public.
Petit rappel. Si ces personne n’entendent pas la langue de Mouly et de Castan c’est que nous sommes nombreux à être assez courtois pour nous adresser à nos interlocuteurs dans une langue qu’ils comprennent, notre langue commune. Et si on n’entend plus la langue de Louisa Paulin et Frédéric Mistral dans l’espace public, nous savons tous ici pourquoi. Parce que cette langue a été interdite. Parce que cette chose qui soit disant ne s’écrivait pas, alors qu’elle s’écrivait avant le français et l’anglais, cette chose bonne pour parler aux animaux, alors qu’elle a donné des littératures incroyables, ce patois, on l’a méprisé. On l’a interdit d’école et d’usage officiel et on a dit aux parents que s’ils voulaient que leurs enfants réussissent et soient heureux, il ne fallait pas leur transmettre « ça ». Tous les parents veulent le meilleur pour leur enfant. On a donc effacé notre langue de l’espace public.
Et maintenant on fignole, on efface notre accent.
Mais tout le monde le sait. En privant les habitants d’Occitanie de la langue et de la culture de ce territoire ont les ampute, on les mutile, on les handicape. Car ne pas avoir la mémoire de son pays, c’est avoir un cerveau défaillant ! Ne pas entendre la langue de son pays, c’est être sourd à une part de l’expression humaine. Ne pas voir l’originalité de son pays, c’est être aveugle à une part du monde.
Alors élevons nos enfant. C’est le rôle de l’Éducation nationale. Mettons les debout, conscients, savants, fiers, citoyens, humains et bilingues. Conscients, savants, fiers, citoyens, humains et bilingues comme l’ont été Marie-Rose Gineste, Antoine Bourdelle, Jean Jaurès, Olympe de Gouges, Pierre Bayle, Pierre de Fermat, Pierre Goudouly, Pierre Cardenal (je voulais aussi citer Pierre Lasserre mais j’avais peur que plus de pierre ça fasse lourd), Alienor d’Aquitaine pour terminer royalement cette énumération. Conscients, savants, fiers, citoyens, humains et bilingues (et plus) comme le sont Pauline Kamakine, Rodin Kaufman, Lila Fraisse, Guillaume López, Caroline Dufau, Amic Bedel, Alidé Sans.
Ne privons pas nos enfants de ce supplément d’âme comme disait un de vos prédécesseurs, Monsieur le Recteur. Plutôt que d’uniformiser, donnons de la personnalité, de l’originalité, à nos élèves.
Mais comment ? me direz-vous. La loi le dit. Développer l’enseignement de la langue régionale dans le but de le proposer à tous. De suite ? Nous sommes bien conscient que cela est impossible. Alors quand? Dans 50 ans ? Non. Parce que l’UNESCO le dit (en plus de condamner la France pour son inaction dans le domaine), notre langue est en danger de disparition. Donnons-nous un horizon raisonnable. Dans 20 ans ? Allez !
Pour espérer pouvoir proposer à tous nos enfants la possibilité de suivre un enseignement d’occitan dans 20 ans, il faut se retrousser les manches de suite, car les enseignants de 2044 sont dans nos lycées, nos collèges, et ceux qui décrocheront leur CAPES et CRPE en 2044 viennent d’entrer en maternelle. Alors vite. Ne perdons pas de temps à analyser les chiffres de cette médiocre rentrée comparée aux médiocres rentrées précédentes. Projetons-nous. Par exemple pour couvrir tous les lycées et collèges de notre académie (516 publics + privés) il faudra au minimum 258 enseignants d’occitan (un pour 2 établissements). Plus de 80 sont déjà en poste, mais certains partiront à la retraite d’ici là (ils l’espèrent en tout cas!). Il y a donc urgence à le dire « nous voulons recruter des enseignants d’occitan dès 2025 et encore plus dans les 20 ans qui viennent! ». Vite ! Il faut prévoir des formations, flécher des postes, prioriser des établissements. Il faut dire où seront ouvert de nouvelles propositions d’enseignement, l’année prochaine, dans 2 ans, dans 5 ans.
Si notre réunion ne sert pas à avancer franchement dans ce sens, elle ne servira à rien. Soyons efficace. Et que notre précieux temps serve à quelque chose ! »
Calandreta : Sense las collectivitats localas i a pas de desvolopament de l’occitan. Mancam de pòstes. L’Estat jòga pas lo jòc.
ÒC BI Rallu : Merceja pels documents enviats a l’avança çò qu’èra pas totjorn lo cas amb l’ancian IPR. Demanda que vejam totas las comunas que demandan SB. Çaquelà i a pas de progression de las SBs. Demanda dubertura simplificada de las SBs.
IPR ÒC T. Docina ditz que las SB demanda un trabalh en amont de las SB
Rector M Forar : Oficializa Tierrí Docina coma IPR Occitan.
SG Rectorat Fabienne Tajan : Faguèt lo bilanç de 2024 per l’occitan a l’acadèmia de Tolosa. Es segondada per T Docina. Véser document donat pel rectorat en pèça junta
CREO TLS, N Rei Bèthvéder : Parlèt del 1èr grad ont las duberturas de SB son inexistentas (Dpt del 46 e 31). Cal que los regents formats per Ensenhar sian utilizats en occitan en SB. Lo primièr, en occitan, patís de la manca de ressorça. Cal dubrir de licèus, e d’EDS en Occcitan, per aver de regents en occitan amb de CIOs que fan lor trabalh de mostrar l’occitan. Se cal servir dels ancians regents d’occitan per implantar localament l’òc. L’OPLO faguèt un listing.
Parlèt tanben dels POP (Pòsta a Perfil) que permeton d’aver de far venir professor amb una competéncia en occitan per ensenhar l’istòria, las matematicas, etc… N’i aguèt pas en 2024 dins lo 2d grad !
FSU S Manzato : Torna sus la DNL en Occitan
INSPÉ Fanny Berlou. I a dos sitis en òc per formar pels futurs ensenhaires en SB. CAPES Un estudiant. 21 estudiants en L3 en occitan a Pau Sabatièr.
Formacions de contunh > véser documents.
Leo Cròs-Humbert IEO : Cal far las conferéncias suu temps de trabalh
Rector : Non.
Òc-Bi M. Rallu : Cal que lo personal, format en occitan, posca ensenhar en occitan al prèp del endret ont vivon
Rector : Non.
N. Rei Bèthvéder : Presentacion del primièr Erasmus long en occitan e catalan que mostrèt que l’occitan es pas una barradura mas una finèstra alandada suls monde latin, car a J. Jaurés e Mistral, e mediterranenc. I a de projèctes d’Erasmus corts a Sent Gaudenç amb Granollers. Dins collègis del Gèrs, un projècte tanben amb la Romania. Demanda de descarga perque es un trabalh pesugàs mentre que los collègas catalans an d’oras. Demanda tanben d’estagis pels collègas d’occitan per montar d’Erasmus amb l’occitan
OPM V Ribièra parlèt dels PECo
CD31 P Vergonhan Lo 0,8 % en SB en 31, dont lo 0,4 % al public e lo 0,4% en Calandreta. Cal una progression. Lo CD31 organizèt una virada teatrala en occitan : Los collègis an de pb per carrejar los escolans. Baissada de la mieitat dels escolans sus la virada en occitan entre 2023 e 2024.
OPLO G Lagalaja : Parlèt de la Convencion Estat Region. Es un enòrme enjòc a long tèrme mas cal preparar ara. Es bloquejat per l’abséncia de govèrn estable en França.
Cap òc Bertran Pèr-Molièr : Ditz que lo CAP’ÒC es en reorganizacion dinc au 1er de julhet. Se faguèt una enquèsta per conéisser los besonhs dels professors d’occitan.
CREO TLS E Isopet : Se mostrèt, legitimament inquiet, per de que los ensenhaires d’occitan, n’an pro de petaçar solets, vòlon de produccion. I a pas res.
OPLO G Lagalaja, acèrb e estonament gaireben agressiu, contrèt E Isopet : Tot çò qu’èra previst, sortiguèt. Non, lo cap’òc es pas mòrt. Es un problèma de persona, cal de temps.
IPR OC T Docina : Parlèt de l’avenir e de las creacion : Lakanal Foish, La Baraca, Cadors, Rodès, Pinsaguèl, Murèth, Luishon, Samatan, Aush, En Causse, Caors, Tria, Castras Pesquet POP a l’ escòla primària, Montuèg ?
OPM V Ribièra : Cal un dialògue Region Rectorat.
IEO Lèo Cròs-Humbert :
-Demandèt un agrement per que los benevòls de las associacions del malhum IEO OPM pòscan intervenir per d’operacions de sensibilizacions dins lo primièr e segon gra dins l’Academia (farà la meteissa demanda per l’Academia de Montpelhièr).
– Demandèt tanben la possibilitat de visibilizar d’un biais especific sus Adage e amb un document de comunicacion totas las ofèrtas Pass Cultura (part colectiva) integrant l’occitan coma lenga e cultura
CREO TLS N Rei Bèthvéder : Lo CREO Tolosa, amb País de Catinon, invita lo rector als 20 ans del debut de las SB en Nauta-Garonna, a Sent Lis per la dintrada 2025
Rector M Forar : Amb fòrça diguèt que vendrà a Sent Lis. Lo rector acabèt en atacant lo president del CREO TLS, amb un ton dur, en li diguent que son prepaus liminari èra tròp negatiu e injuste. Diguèt que fan fòrça per l’occitan.
CR NRB, sg CREO TLS, completat per LCH e validat per EI.