14-02-22- Motion CREO – SE/UNSA – FSU – SNALC présentée au CALR de Montpellier

                        

Motion CALR 15 février 2022 – Voir le texte au format PDF : 2202-14-motion CREO CALR 15-02-22

Le CREO Lengadòc, les représentants de la FSU et du SE-UNSA notent avec satisfaction l’évolution très positive des autorités académiques en matière de prise en charge de l’enseignement des langues régionales qui fait suite

Depuis le printemps 2021, de nombreuses réunions se sont tenues : groupes de travail départementaux, comité de pilotage académique… La plupart de ces réunions de travail se sont conclues par des propositions concrètes de développement de notre enseignement public et nous nous en réjouissons, comme nous nous réjouissons de la grande convergence de points de vue exprimée entre administration, élus et organisations syndicales.

Nous nous devons cependant de souligner les limites de ce travail et de signaler des urgences sans lesquelles les dispositifs prévus trouveront nécessairement leurs limites :

  1. la question des moyens spécifiques affectés à l’enseignement de l’occitan, faute desquels celui-ci sera forcément placé en situation de concurrence
  2. la question du second degré, particulièrement sinistré dans notre académie en termes
    • de ressources humaines : de 56 enseignants en 2000 à une trentaine, alors même que leur service se traduit par une part considérable (autour de la moitié de leurs obligations de service) d’équivalents temps plein affectés à la valence
    • de disparition de sections (de 20 lycées à 8 alors même que de nombreux établissements ont été construits depuis le début du millénaire).
    • par voie de conséquence, de diminution considérable des effectifs d’élèves, mettant gravement en danger les formations universitaires et les viviers pour l’INSPE. Il est à noter que la pandémie a été un facteur aggravant, pour nos enseignements comme ailleurs.
  3. le suivi et la cohérence entre le premier et le second degré, en matière d’enseignement bilingue mais aussi en matière d’enseignement optionnel
  4. les blocages d’ordre humain ou administratif, à étudier au cas par cas, qui subsistent en plusieurs endroits, souvent déjà signalés.

Par conséquent nous demandons

  • un texte de cadrage académique affirmant les engagements tels qu’exprimés dans les réunions de travail, accompagné de documents de promotion de nos enseignements ;
  • un moratoire à toute fermeture de section ;
  • un retour sur les fermetures récentes, en commençant par le rétablissement de la continuité pédagogique ;
  • une attention particulière au suivi des cursus sur les différents bassins, du primaire au lycée, avec la possibilité de dérogations à la carte scolaire ;
  • une mise à l’étude de l’implantation de l’enseignement de l’occitan dans les nouveaux établissements.
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