15-05-24 – Groupe de travail Lozère

On trouvera dans ce document le diaporama qui a servi de base aux travaux du groupe de travail :GT 48 15 mai 2024.

Ci-dessous le compte-rendu communiqué par l’adùinistration.

Groupe de travail Occitan – 15 mai 2024

Présents

Collège des représentants de l’administration

  • Monsieur Christophe Causse, IPR chargé de mission auprès de Mme la Rectrice
  • Madame Joelle Rossignol, CPD LCR
  • Madame Céline Coste, principale du collège Marcel Pierrel à Marvejols
  • Monsieur Frédéric Tourbier, principal du collège Haut Gévaudan à Saint Chély d’Apcher
  • Madame Emmanuelle Guiraud-Barthez, représentant M. Maurin, directeur de l’école élémentaire de Florac

Collège des représentants des collectivités locales et des mouvements associatifs

  • M. Vincent Rivière, chargé de mission auprès de la Région Occitanie pour l’enseignement de l’occitan
  • M. Sylvain Blachon, chargé de mission Enseignement de l’OPLO
  • Mme Marie-Jeanne Verny, association CREO
  • Mme Eléonore Solier, enseignante détachée auprès du PNC (Parc National des Cévennes)

Collège des représentants des établissements scolaires et des associations de parents d’élèves

  • Représentants des personnels enseignants
    • – au titre de la FSU : Mme Gouret
    • – au titre de l’UNSA Education : Mmes Monteils et Saint-Dizier
  • Représentants des parents d’élèves : Madame Paulet au titre de OC-BI Lozère

Excusés

  • – Madame Stéphanie Rieu, IEN de la circonscription de Mende
  • – Madame Nadine Lefevre, IEN de la circonscription de Marvejols-ASH
  • – Madame Chrystel Chauvin, IEN A-DASEN de la circonscription de Florac, chargée de mission langues vivantes et régionales
  • – Monsieur Stéphane Amouroux, directeur de l’INSPE de Mende
  • – Monsieur Nicolas Mialon, proviseur du lycée Chaptal à Mende
  • – Madame Elsa Montrozier, principale du collège Sport et Nature à La Canourgue
  • – Monsieur Alexandre Jaffuel, principal du collège Henri Bourrillon à Mende
  • – Madame Virginie Larguier, directrice de l’école de la Coustarade à Marvejols
  • – Madame Marie-Laure Jean, directrice du groupe scolaire J. Bonijol à Mende
  • – Madame Sandra Menoux, directrice de l’école maternelle de Florac
  • – Monsieur Stéphan Maurin, directeur de l’école élémentaire de Florac, représenté par Mme Guiraud-Barthez
  • – Madame Patricia Brémond, Vice-présidente du Conseil Départemental – Commission Jeunesse, éducation et citoyenneté
  • – Monsieur Benjamin Assié, conseiller régional délégué occitan
  • – Monsieur Gautier Lagalaye, directeur de l’Office Public de la Langue Occitane (OPLO)
  • – Monsieur Alain Pantel, association ADOC 48
  • – Madame Lucile Mathieu, cheffe de projet culturel à la communauté de communes du Gévaudan

L’Inspecteur Pédagogique Régional (M. Causse) ouvre le groupe de travail en excusant M. Monneret, Secrétaire général, chargé de l’intérim des fonctions de Directeur Académique des Services de l’Education Nationale de la Lozère, retenu à une réunion à Montpellier ; il devait ouvrir le groupe de travail en distanciel mais il en a été empêché au dernier moment. Il remercie les partenaires présents à ce groupe de travail. En introduction de ce groupe de travail, M. Causse relève l’avancée notable concernant l’aide au pilotage (mise en place de deux nouvelles circulaires, présence importante des langues régionales catalane et occitane dans le projet académique). Il insiste sur les résultats des élèves bilingues au diplôme du brevet dans l’académie de Montpellier qui seront présentés lors du CALR du 28 mai. Ce bilan positif de l’année scolaire qui s’achève est terni par la persistance du problème de la ressource humaine. En effet, malgré les dispositifs Ensenhar Professor et étudiants et la formation départementale, la Lozère manque d’enseignants d’occitan et en occitan, notamment en DNL. Peut-être faudra-t-il envisager la création de postes POP ?

Mme Monteils (UNSA) remercie pour l’envoi du dernier compte-rendu.

Présentation des éléments clés du dernier GT – Bilans qualitatif et quantitatif (diapos 4 et 5)

  • Mme Rossignol (CPD LCR) présente le bilan quantitatif de l’année scolaire qui s’achève avec le nombre d’élèves lozériens suivant un enseignement de ou en langue régionale occitan.
  • Mme Verny (CREO) réagit et attire l’attention de ce groupe de travail sur la perte des effectifs au lycée. Elle fait par d’une nécessité de réagir fortement en trouvant des parades à ce phénomène.
  • Mme Monteils (UNSA) précise que les 1216 élèves bénéficiant d’une initiation n’ont pas le choix. Ce sont les enseignants qui décident alors qu’au collège, l’enseignement est une option en concurrence avec d’autres. A Villefort et au Bleymard, c’est un enseignement obligatoire pour tous les élèves de 6ème dans le cadre de la continuité des parcours. Elle insiste sur le fait que cela dépend de la ressource présente. Elle est dubitative pour la rentrée prochaine.
  • Mr Blachon (OPLO) rappelle que la loi Molac demande que l’occitan soit dans les horaires « normaux », pas le mercredi après-midi par exemple. Il insiste aussi sur le fait que les horaires 16h 18h souvent sont contre productives et nuisent au recrutement. Mais comment appliquer cette loi ? Cela fait l’objet de discussions autour des nouvelles conventions en cours d’élaboration. Il pose aussi la question de la formation des enseignants en se questionnant sur la façon de les motiver.
  • Mme Verny (CREO) pense que ces problèmes d’effectifs sont  la conséquence des différentes réformes qui ont semé la panique dans le 2nd degré. Elle demande à voir ce qui va se passer maintenant avec le choc des savoirs. Comment faire pour le lycée ? Elle explique que l’occitan, ça sert. L’OPLO a fait un travail autour de cela. Elle précise que peu d’étudiants se forment à la fac par manque d’effectifs au lycée. Il y a une offre d’emploi en occitan. Une thèse est en cours sur le PNR Aubrac ; cela illustre bien la demande actuelle en tourisme, dans les médias, … Elle demande la réactivation du plan lycée.
  • Mr Causse (IPR) explique que des pistes sont à l’étude pour augmenter les effectifs en Lycée, notamment une initiation généralisée qui pourrait être mise en place avant les vacances de Toussaint. Un enseignement pourrait aussi être proposé dans le cadre du Bachibac ou du BFI, en accord avec l’Inspection d’Espagnol.
  • Mme Monteils (UNSA) pose la question du parcours en lettres classiques
  • Mr Causse (IPR) répond par le fait que dans ces parcours-là, les horaires sont déjà très conséquents mais rien n’est exclu… A voir donc…
  • Mme Paulet (OC-BI) propose que l’étude du patrimoine soit intégrée afin de donner du sens aux apprentissages.
  • Mr Rivière (Région) demande s’il y a de nouveaux élèves au lycée. Il propose d’aller chercher des débutants, de revaloriser le fait de commencer l’apprentissage de la langue à ce niveau-là. L’ENT des lycées étant géré par la Région, il pense que c’est une piste à creuser.
  • Mr. Blachon (OPLO) insiste sur l’ouverture de l’enseignement aux débutants au lycée avec possibilité d’une initiation en 2nde.
  • Mr. Causse (IPR) dit que c’est prévu et en négociation.
  • Mr. Rivière (Région) précise qu’il y a une dotation rectorale pour les lycées : 3 h spécifiques pour l’occitan jusqu’à 30 élèves dans le cadre de l’accompagnement à cet enseignement.
  • Mme Coste (Principale au collège de Marvejols) revient sur le fait qu’il y a 2 h venant du rectorat et 1 h de la DSDEN mais que le reste est à prendre sur la marge d’autonomie de son établissement.
  • Mr. Causse (IPR) confirme cette information pour les collèges. Il complète en disant que s’il y avait un cursus bilingue, ce serait 4 x 2 h qui seraient données par le rectorat.
  • Mr. Tourbier (Principal au collège de St Chély d’Apcher) se félicite de cette information. Sur son collège se dessine une DNL en occitan. Actuellement, il y a 2 h du rectorat, 1 h de la DSDEN et 13 h prises sur la marge. Il trouverait très positif qu’il y ait une dotation comme annoncé avec le cursus bilingue.
  • Mr. Causse (IPR) la mise en place d’une DNL pourrait être mise en place grâce à des contractuels. Il nous faut donc attendre Fin juin et la fin des affectations pour pouvoir mettre quelque chose en place.
  • Mme Rossignol (CPD LVR) poursuit l’ordre du jour avec la présentation du bilan quantitatif avec l’ouverture d’un nouveau site d’enseignement renforcé sur Lanuéjols qui, selon les dires du directeur de l’école, donne entièrement satisfaction pour les enfants, les parents d’élèves et les enseignants. Elle revient aussi sur le fléchage d’un poste fléché occitan à l’école maternelle de Florac.
  • Mme Guiraud-Barthez (École élémentaire de Florac) revient sur la mise en place et les problèmes d’organisation de l’enseignement en occitan dans l’école élémentaire. Elle évoque rapidement l’historique qui est connu de tous les membres du groupe de travail. Elle précise que depuis le début du projet à l’école maternelle, l’équipe de l’école élémentaire émet un avis défavorable sur la mise en place d’un enseignement bilingue. Elle dit que l’équipe est compréhensive et ouverte à la culture occitane et connait bien les bénéfices de cet enseignement car ils sont bien documentés. Pour autant, ils regrettent l’impact de cet enseignement sur les inégalités entre enfants, sur l’organisation avec le fonctionnement de l’ULIS et le nombre de projets déjà en place sur l’école qui seraient « gênés ». Elle précise que depuis cette année, une enseignante de l’équipe est favorable alors que tous les autres restent défavorables. Elle rappelle que l’enseignement renforcé a été imposé depuis 2 ans sur l’école. C’est un enseignant de l’école maternelle qui vient sur l’école. Elle reconnait que les élèves sont motivés par cet enseignement et que les conditions d’enseignement ont été améliorées notamment par la mise à disposition d’une salle de l’école maternelle. Pour autant, les enseignants restent défavorables et inquiets étant donné que le moyen humain supplémentaire mis à disposition jusqu’à maintenant serait remis en cause.
  • Mr. Rivière (Région) revient sur la convention état-région et précise que la Région, signataire de cette convention, est garante du respect de la convention et de l’application de ce texte. Il demande aussi à ce que le courrier envoyé à l’administration et aux syndicats soient aussi envoyés aux différents membres du GT en amont.
  • Mme Rossignol (CPD LCR) précise que le courrier fait clairement état de la décision du conseil des maitres qui émet un avis défavorable à l’échange de service qui avait été proposé par M. le Directeur Académique.
  • Mme Monteils (UNSA) attire l’attention sur son inquiétude par rapport aux élèves en inclusion dans les classes. Elle dit qu’à Marvejols, les élèves ne sont pas inclus dans les classes bilingues ce qui créerait un déséquilibre entre les classes. Elle redemande, demande déjà faite lors du dernier GT qu’une enquête soit menée auprès des écoles bilingues pour savoir si un « tri » est fait entre les élèves selon les classes bilingues ou pas. Elle craint que des informations, le véritable état des lieux soient cachées.
  • Mme Rossignol (CPD LCR) avoue avoir oublié cette demande du dernier GT, affirme que rien n’est caché et s’engage à mener cette enquête au plus tôt et à transmettre les résultats aux membres du GT dès que possible.
  • Mr Rivière (Région) donne l’information selon laquelle suivant les situations des classes bilingues sur 13 départements, il voit des élèves inclus dans toutes les classes bilingues et ne comprend pas cette crainte. Le bilinguisme est ouvert à tous les élèves et compatible avec tous les profils.
  • Mme Monteils (UNSA) parle d’une évolution et indique qu’on ne peut imposer un projet ni une organisation à une équipe. Elle ajoute que l’administration a profité d’un départ à la retraite pour fermer un poste à l’école maternelle de Florac.
  • Mme Rossignol (CPD LVR) précise qu’il n’y a pas eu fermeture de poste mais transformation d’un poste « monolingue » en poste bilingue.
  • Mme Monteils (UNSA) revient sur le terme de fermeture d’un poste en précisant que cela constitue une mise à mal d’enseignants qui attendent le poste depuis plusieurs années peut-être et qui ne pourront pas obtenir le poste s’ils n’ont pas de compétences en occitan.
  • Mme Verny (CREO) exprime son contentement de rencontrer les collègues de Florac et d’entendre leur parole des collègues. Elle comprend les problèmes de mouvement. Elle se demande si dans les difficultés éprouvées par les collègues il n’y a pas aussi une crainte de voir entrer le « patois » à l’école… Elle reconnaît le besoin de l’adhésion des équipes lors de la mise en place des projets. Elle rappelle que le bilinguisme est mis en place pour le bien-être des enfants et non le contraire. Elle prend l’exemple de l’école Mandela à Béziers dans une REP + qui reflète une vision inclusive de l’occitan.
  • Mme Guiraud-Barthez (Florac) rappelle que l’équipe s’est renseignée sur le bilinguisme en général et ces bénéfices. Elle revient sur le fait qu’on leur avait dit que les inégalités n’existaient pas dans les écoles entre classes bilingues et monolingues. Les témoignages qu’ils ont recueillis depuis prétendent l’inverse ; les élèves inscrits en ULIS seraient exclus des cursus bilingues. Concernant les représentations des enseignants sur l’occitan, Mme Guiraud-Barthez dit que les enseignants sont sensibilisés à l’occitan, certains l’ayant même enseigné avant la mise en place de ce projet. Elle pense qu’il n’y a aucun a priori des enseignants.
  • Mme Gouret (FSU) exprime le fait que ce n’est pas à l’enseignante de l’école de justifier la position de l’équipe. Elle interpelle le représentant de la Région en lui disant qu’il se réfère à la loi mais qu’il ne faut pas oublier la loi concernant la liberté pédagogique de l’équipe. Elle déclare que ce n’est pas à l’équipe de trouver une solution pour l’organisation et le fonctionnement de la mise en place de ce projet (enseignement renforcé) mais à l’administration. Elle précise que pour la FSU, la seule solution est la poursuite de la mise à disposition d’un moyen supplémentaire comme c’est le cas depuis deux ans.
  • Mr Causse (IPR) rappelle qu’en l’absence de DASEN dans le département, aucune décision ne sera prise en séance. La situation sera présentée au (à la) prochain(e) Directeur (trice) Académique dès son arrivée.
  • Mr Rivière (Région) précise que cet enseignement n’est pas expérimental, que c’est simplement la continuité de l’enseignement commencé à la maternelle. Il comprend et entend l’importance de la liberté pédagogique mais il attire l’attention sur le lexique utilisé. Le bien-être des enfants est à considérer et doit primer alors que nous n’en entendons pas parler dans les arguments avancés. Il doit y avoir continuité dans l’investissement des enfants. Il y a des lois ET des conventions et la responsabilité du Rectorat est de les faire respecter.
  • Mme Guiraud-Barthez (Florac) fait part du fait que l’équipe de Florac a de nombreux projet pour le bien-être des enfants et que cela doit aussi être pris en considération.
  • Mr Rivière (Région) revient sur le fait que le bilinguisme ne se soustrait pas aux projets de l’école. Il voit dans tous les cursus bilingues des autres départements de la Région beaucoup de passerelles faites entre les différents projets. Il se demande si l’équipe est bien informée et si elle a bien tous les éléments pour avoir une réflexion éclairée. Il présente l’exemple de l’école de Moissac où il y a des cours du soir dans la langue d’origine et l’occitan est la culture commune dans l’école.
  • Mme Guiraud-Barthez (Florac) revient sur la rupture de la continuité en disant que l’équipe savait bien depuis le début que cela arriverait. Elle reprécise que l’équipe a des projets autres pour la réussite des élèves qui, d’ailleurs parfois, sont mis à mal par le bilinguisme.
  • Mr Blachon (OPLO) ne comprenant pas comment le bilinguisme pouvait mettre à mal des projets, il demande un exemple de projet mis à mal par l’enseignement bilingue.
  • Mme Guiraud-Barthez (Florac) exprime le fait que cela concerne surtout des craintes des enseignants. L’an passé, ils ont eu une petite déconvenue en éprouvant des difficultés à trouver un créneau horaire pour la mise en place d’une chorale. Elle dit cependant que cette année, tous les projets prévus ont pu être mis en place. Elle précise qu’un énorme projet de spectacle (projet interdisciplinaire) cette année, a nécessité de nombreuses heures d’intervenants et se questionne à savoir si cela aurait été possible s’il y avait eu un cursus bilingue. Elle précise qu’il n’y a eu aucune envie de faire entrer l’occitan dans ce projet.
  • Mr Rivière (Région) revient sur le fait que les enfants bilingues parlent aussi français et donc que tous les projets sont compatibles avec cet enseignement.
  • Mme Bonnal-Saint Dizier (UNSA) revient sur l’urgence de faire cette étude sur les élèves inscrits en cursus bilingues en Lozère. Elle précise que l’UNSA demande aussi le maintien du moyen humain supplémentaire pour la rentrée prochaine.
  • Mme Paulet (OC-BI) se fait la porte-parole des parents d’élèves. Elle se fait l’écho d’une réunion récente des parents d’élèves. Elle transmet leurs remerciements pour l’ouverture du cursus bilingue en 2020 et le fléchage du poste. Conscients que ce projet ne porte ses fruits qu’au bout de quelques années, ils trouvent dommage que le projet soit tronqué et par là que le développement des capacités intellectuelles des enfants soit arrêté par l’équipe enseignante. Les parents sont ravis de cet enseignement et souhaitent la poursuite du bilinguisme et non d’un enseignement renforcé. OC-BI n’a pas mené d’action sur Florac car ils considèrent que ce n’est pas leur rôle et que l’école doit travailler dans un climat serein. Les parents ne comprennent pas ce refus de l’équipe car cela empêche d’accéder au mieux. Ils connaissent les lois et les conventions et sont surpris que l’équipe puisse bloquer, ils se questionnent en tant qu’utilisateurs du service public. Ils demandent aussi ce qui se passera au collège ensuite.
  • Mr Causse (IPR) fait par de ses craintes pour la continuité étant donné le manque de ressources humaines. Il annonce qu’un besoin de faire entrer un professeur nouveau dans le département se fait plus que ressentir.
  • Mme Paulet (OC-BI) demande s’il ne serait pas possible que la professeure de Meyrueis et Le Bleymard intervienne aussi à Florac.
  • Mr Causse (IPR) et Mme Rossignol (CPD LVR) répondent ensemble que cette professeure ne le souhaite pas ayant un emploi par ailleurs.
  • Mme Paulet (OC-BI) informe avoir fait le tour des cursus bilingues du département et avoir échangé avec les directrices. Toutes demandent à ce que les cursus bilingues soient vus et signalés. Elles demandent s’il existe une signalétique particulière pour ce type d’enseignement.
  • Mr Causse (IPR) répond que Marvejols a un projet de signalétique bilingue.
  • Mr Rivière (Région) répond qu’il n’existe pas de signalétique particulière générale.
  • Mr Tourbier (Collège St Chély) fait part de son expérience dans les lycées de Nouvelle Aquitaine où une double signalétique est mise en place.
  • Mme Verny (CREO), revenant sur Florac (dont la question occupe une énorme partie du temps des groupes de travail Lozère…) regrette l’opposition entre les parents et les enseignants. Elle dit qu’il n’est pas possible d’imposer à une équipe de passer en enseignement bilingue. Elle pense que l’enseignement renforcé offert à tous permet d’éviter les clans.
  • Mr Causse (IPR) revient sur le fait que lors du dernier conseil des maîtres auquel il a participé il avait été question que tous les élèves soient concernés par l’enseignement renforcé pour éviter les inégalités. Il questionne Mme Guiraud-Barthez sur l’avancée de la réflexion de l’équipe sur cet aspect.
  • Mme Guiraud-Barthez (Florac) dit que la discussion n’a pas avancé mais qu’elle note et que l’équipe se penchera sur la réflexion. Elle note la demande des parents concernant l’enseignement bilingue mais précise que si pour certains c’est un vrai choix, pour d’autres, c’est un choix par défaut pour ne pas séparer leur enfant du reste du groupe.

Point sur la formation (diapos 7)

  • Mme Rossignol (CPD LCR) présente le bilan de la formation initiale à l’INSPE – FDE de Mende avec l’inscription de 9 candidats au Master préparation du CRPE Occ.

Tous les membres du GT se félicitent de cet état de fait.

  • Mr Blachon (OPLO) fait part du fait qu’il faudrait ouvrir ce type de préparation dans les autres antennes INSPE.
  • Mr Causse (IPR) répond qu’un projet est en discussion dans le Gard. Il poursuit en revenant sur la difficulté de trouver des enseignants de DNL en occitan.
  • Mme Monteils (UNSA) demande pourquoi ne pas aller chercher sur les listes des certifications DNL.
  • Mr Causse (IPR) précise que la certification n’est pas ouverte en occitan et que ce n’est donc pas possible. Il faudra demander cette certification.
  • Mr Rivière (Région) précise qu’il faut trouver des enseignants ayant un double-concours. Il précise que la continuité des enseignements au collège se fait souvent en histoire-géographie par des professeurs d’occitan qui font une formation complémentaire.
  • Mr Tourbier (Collège St Chély) demande si l’éducation aux médias et la médiation faite en occitan pourrait être considérée comme une DNL.
  • Mr Causse (IPR) répond par l’affirmative. Il précise qu’il a conseillé à la professeure de passer le DCL (Diplôme de compétences linguistiques).
  • Mr Tourbier (Collège de St Chély) interroge sur les éventuelles informations concernant le recrutement CAPES qui se ferait en L3.
  • Mme Verny (CREO) répond qu’il n’y a pas encore d’informations sur les nouveaux concours. Elle se questionne sur le CAPES interne.
  • Mr Causse (IPR) répond que pour le moment les informations sont succinctes et à l’état de projet et qu’il faut encore attendre un peu pour en savoir davantage.
  • Concernant la formation Ensenhar, Mme Rossignol (CPD LVR) fait part du contentement de l’enseignante ayant suivi la formation cette année. Certes, elle reconnait que cela demande du travail et de l’investissement mais est grandement satisfaite du programme proposé et de la formation dont elle a pu bénéficier. Mme Rossignol demande à M. Blachon de l’OPLO si la formation Ensenhar pourrait être suivie principalement en distanciel pour l’année à venir, la distance étant un frein pour les enseignantes intéressées.
  • Mme Verny (CREO) répond qu’il faut voir avec l’Université Paul-Valéry en charge de la formation.
  • Mr Blachon (OPLO) répond que personne n’a encore postulé sur le marché. L’appel se termine le 31 mai donc à voir…

Nouveaux outils pour l’aide au pilotage (diapos 9)

  • Mme Rossignol (CPD LCR) présente le guide pour l‘organisation ces enseignements dans les cursus bilingues français-occitan du 1er degré qui a été signé par le DASEN précédent avant son départ (cf. document joint).
  • Mr Causse (IPR) informe que deux circulaires académiques (1er et 2nd degré) seront présentés lors du CALR. Il rappelle que dans le projet académique présenté par Mme La Rectrice, un focus est fait sur les cursus bilingues LVR.

La convention état-région et les projets artistiques en LVR sont aussi abordés…

Création d’outils pédagogiques (diapos 12)

Mr Causse (IPR) explique que les IPR occitan et catalan ont demandé aux services de Rectorat d’analyser les résultats des évaluations des élèves bilingues au diplôme national du brevet. Si les résultats seront présentés lors du CALR, nous pouvons cependant signalé qu’il existe une réelle plus-value pour les élèves bilingues LVR notamment en LV et en mathématiques.

Mme Rossignol (CPD LVR) explique qu’un travail de réflexion a commencé en collaboration avec les formateurs des Calandretas. Trois rencontres ont déjà eu lieu. Elles ont donné lieu à la mise en place d’un protocole de travail proposant un enseignement de comparaison de langues aux enseignants. Le but final étant une publication hybride (papier + numérique).

Mme Verny (CREO) attire l’attention sur la qualité de la langue et la nécessité d’une relecture du document par des professeurs d’université.

Mme Rossignol (CPD LVR) répond que M. Arbousset professeur à l’INSPE suit le travail.

Projets (diapos 14)

  • Mme Rossignol (CPD LCR) présente les projets de l’année. A la rentrée prochaine, un nouveau site d’enseignement renforcé va voir le jour à Rimeize (école à 3 classes) en cycle 3. L’enseignante compétente est en cycle 3 et préfère commencer par sa classe pour expérimenter ce type d’enseignement puis envisagera l’extension aux autres cycles les années suivantes. Elle présente ensuite les projets de signalétiques de

– Barres des Cévennes : panneaux illustrés par les élèves. Double signalétique en occitan et français. Mr Rivière (Région) attire l’attention sur la diglossie présente sur les panneaux puisque l’indication occitane est inscrite en caractères plus petits qu’en français.

– Langogne : les élèves écrivent des panneaux de présentation de certains sites du village à destination des touristes en occitan et en français. La municipalité doit mettre en place des panneaux en dur.

  • Mme Rossignol (CPD LVR) revient sur le projet Fest’oc de Marvejols de l’an passé qui fut une réussite avec une participation importante des élèves et de leurs parents. Elle présente celui de cette année ; il aura lieu les 13, 14 et 15 juin. Elle relate l’intérêt tout particulier des élèves d’origine magrébine qui voit leur langue familiale valorisée par l’intervention d’Abdel Bouzbiba qui chante en arabe et en occitan.
  • Mr Causse (IPR) confirme cette grande motivation et ce sens nouveau donné à ce projet.
  • Mme Paulet (OC-BI) informe que l’association OC-BI sera présente sur ce festival par le financement du balèti du groupe Tetras-Lyre dans l’après-midi.
  • Mme Solier (Parc Naturel Régional des Cévennes) présente le projet de valorisation de la flore des Cévennes. Lors de la rédaction de la dernière charte du PNC, il a été soulevé le déficit de présence de la langue et de la culture occitanes. Aussi, il a été demandé à une ethnobotaniste de faire un travail autour de la flore des Cévennes en relevant les noms occitans des plantes présentes dans le parc en précisant leurs caractéristiques et leurs usages. Ce travail est maintenant sous forme de données brutes. Il s’agit donc dans ce projet, en partenariat avec le CIRDOC, de proposer aux élèves de travailler sur ces données afin d’en faire des fiches d’identité par plantes. Ensuite, il faudra valoriser cela soit par la mise sous forme de panneaux d’exposition, de podcasts enregistrés par les élèves, un sentier botanique,… Plusieurs hypothèses sont proposées. A voir…

Les membres du GT trouvent le projet fort intéressant et important.

Mr Causse (IPR) évoque rapidement les projets du 2nd degré avec notamment la sortie pédagogique à Palma de Majorque pour les collégiens de Marvejols et les lycéens de St Chély qui sont revenus enrichis et très contents.

Intervention des partenaires

  • Mme Rossignol (CPD LCR) évoque les changements de programmes qui vont avoir lieu en septembre 2024 pour les élèves de maternelle et de CP/CE1. Des manuels devraient labellisés par le Ministère de l’Education Nationale. Mme Rossignol questionne la Région et l’OPLO pour savoir s’il est prévu la sortie de nouveaux manuels de mathématiques en occitan respectant cette labellisation. Il est important que les enseignants aient des outils, ressources pour pouvoir enseigner en conformité des programmes sans avoir à traduire leurs supports d’enseignement au fil et à mesure de l’année.
  • Mr Blachon (OPLO) répond que le Cap’oc étant en restructuration actuellement, il ne sera pas en mesure de publier de nouveaux supports.
  • M. Rivière (Région) et M. Blachon (OPLO) vont se renseigner et suivre la question.

 

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