Je souhaitais répondre aujourd’hui à votre sollicitation au sujet du positionnement de la CGT Educ’Action de l’Académie de Nice concernant l’enseignement des langues régionales.
Tout d’abord, vous dire mon attachement personnel et familial à la langue provençale que j’ai pratiqué très jeune en jouant dans la Pastorale Maurel avec la troupe de Cotignac. Je précise tout de même que l’aspect religieux de la chose m’échappait complètement à cet âge là! Ensuite, j’ai suivi les cours de Reinat Toscano au Lycée de Brignoles jusqu’en terminale. J’ai passé l’épreuve du baccalauréat.
Pour en venir précisément à vos questions concernant l’engagement de la CGT, je vais devoir faire une réponse globale. En effet, notre administration ne pose pas cet enseignement comme étant un enjeu à la hauteur de ce que vous voudriez. Aucun GT ou autre n’y est spécifiquement consacré. La question est abordé seulement en amont et lors du CTA sur la carte des langues. D’une manière générale, ce que nous pouvons dire c’est que nous soutenons les ouvertures et déplorons les fermetures. Mais c’est un peu une lapalissade, n’est-ce pas? Au sujet des langues régionales, cette mécanique est intimement liée à celle des moyens. Moyens dont nous défendons, d’une manière générale et plus que jamais, la hausse. La particularité des langues régionales dans notre territoire relève de deux aspects. La demande est tendanciellement en baisse mais surtout, y compris lorsqu’il y a une volonté de maintenir l’offre, la raréfaction des ressources enseignantes est une réalité. Tant et si bien, sur ce dernier point, que des postes en Nissard dans le premier degré vont être des postes profilés avec un appel à candidature national à la rentrée 2023. Au même titre que pour tous les collègues, la CGT s’engage chaque jour pour défendre la stabilité des postes et les conditions de travail des personnels.
Salutations syndicales
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COLLOQUE FLAREP 2023
Structures académiques