28-04-24- dans la revue Glottopol « Quelle revitalisation de l’occitan, langue minorée, dans le cadre de l’enseignement public ? Le combat de la FELCO (Fédération des enseignants de langue et culture d’oc) »

Cet article a été publié dans le cadre d’un dossier  réuni et édité par Christian Lagarde et Narcis Iglesias, intitulé Pourquoi et comment revitaliser les langues indigènes et minorées?.

L’article concernant la FELCO Quelle revitalisation de l’occitan, langue minorée, dans le cadre de l’enseignement public ? Le combat de la FELCO (Fédération des enseignants de langue et culture d’oc) est ainsi présenté dans l’introduction rédigée par Christian Lagarde et Narcis Iglésias : « Avec Marie-Jeanne Verny, c’est des acteurs de l’intérieur – les profs – que vient le regard porté sur la gestion de la revitalisation linguistique dans le secteur de l’enseignement. Comme son titre l’annonce sans détour – « Quelle revitalisation de l’occitan, langue minorée dans le cadre de l’enseignement public ? Le combat de la FELCO (Fédération des enseignants de langue et culture d’oc) » –, cette contribution très documentée montre les difficultés au long cours d’une association professionnelle du public pour faire appliquer par son garant institutionnel les termes juridiques auquel celui-ci est censé souscrire, au titre de la politique éducative de l’État – quand bien même celle-ci est fort restrictive, parce qu’essentiellement basée sur l’optionnalité et donc la mise en concurrence de disciplines souvent mal valorisées. Afin de présenter un front uni, ‘par le haut’, en tant que partenaire de discussion crédible, la FELCO regroupe et transcende dans son libellé même les clivages internes (occitan/langue d’oc/provençal) émanant du ‘bas’, à savoir les enseignants militants qu’elle représente. La négociation, cadre idoine dans un régime de pleine démocratie, est un « combat » sans cesse à rejouer pour faire prévaloir un droit, chichement concédé, à ne pas voir davantage ‘dévitalisée’ la ‘langue régionale’ territorialement la plus étendue et l’une des plus anciennement travaillées en sociolinguistique, qui a aussi statut de ‘langue de France’, car il est impératif de former des néo-locuteurs. »

 

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